Pacifi et Pdmf : compte-rendu du 7 février

Publié le par les correspondants des bassins de Sarcelles-Gonesse

Bassins de Sarcelles et de Gonesse

Compte-rendu de la réunion du mardi 7 février 2012,

14h-17h, au lycée Jean-Jacques Rousseau à Sarcelles.

 

 

Thèmes : Mettre en œuvre le  PACIFI

(thème 1 proposé par les inspecteurs, Parcours de formation à la culture de l’information),

et le PDMF

(Parcours de Découverte des Métiers et des Formations, dans le cadre du thème 3).

 

37 personnes sur 59 étaient présentes pour cette réunion obligatoire de bassin, ainsi que 3 « invités » (étudiants en master préparation CAPES Documentation). Pour le bassin de Sarcelles, 22 personnes sur 33 étaient là, soit un taux de présence de 66,7% ; et pour le bassin de Gonesse il y avait 15 personnes sur 26, soit un taux de présence de 57,7%.

Notons aussi la présence de deux intervenantes : Mireille Lamouroux (pour la 1ère partie sur le PACIFI) et Morgane Dortel (pour la 2ème partie sur le PDMF).  Nous tenons à les remercier chaleureusement d’avoir accepté notre invitation ; leur présence nous ayant grandement aidés à nourrir nos connaissances et notre réflexion.

 

 

1/ Mise en œuvre du PACIFI

 

M. Benassayag fait un bref rappel de ce qu’est le PACIFI : document institutionnel qui pourrait inspirer une nouvelle circulaire de mission et qui insiste sur l’importance de la formation à l’information. Est souligné au passage l’intérêt que porte l’UNESCO à la recherche documentaire considérée comme un « droit humain qui conduira à former le citoyen libre ». Puis il présente Mme Lamouroux, chargée de mission documentaire,  coordonnatrice avec M. Durpaire du groupe de travail qui a donné lieu à la publication du PACIFI.

Sont annoncées les premières questions : quel est le rôle des professeurs-documentalistes dans la formation à la recherche d’informations, cela doit-il concerner tous les élèves de la 6ème à la Terminale, l’ensemble des professeurs et des personnels ?

 

La page 12 du PACIFI indique que : « les professeurs documentalistes ont une responsabilité particulière en matière de culture de l’information », définissant alors les tâches à effectuer. On peut se demander si ce travail de recherches d’informations n’est pas réalisé par les collègues de disciplines, et surtout où trouver le temps d’enseigner cette culture, et avec quels moyens ?

 

F. Lauret indique que beaucoup de collègues effectuent déjà ces tâches, et l’assemblée confirme que la question qui demeure est de savoir si nous restons professeur documentaliste ou si nous devenons professeur en documentation ? Le rôle pédagogique n’est-il pas un peu trop revendiqué ?

 

M. Lamouroux prend la parole, afin d’indiquer que l’inspection générale ne peut pas tout solutionner ; il existe des contraintes avec notamment des textes devenus anciens. Elle précise qu’aucun texte ne prévoit le changement de notre métier en professeur en documentation, surtout pas le PACIFI ; car cette volonté de créer une discipline documentation et l’enseigner n’est qu’une revendication syndicale et  l’inspection générale y répond par la négative pour le moment. Cela supposerait un programme scolaire en documentation, la création d’une discipline, ce qui ferait régresser la profession. Le PACIFI n’a pas été écrit pour dévaloriser le métier, au contraire. Puis elle évoque les liens avec la région qui contribue à un meilleur équipement des CDI.

Concernant les moyens humains elle est consciente qu'il est impossible de mettre en place de nouveaux concepts sans ajout de moyens : il n’est en l'occurrence pas possible d'avoir un Learning Centre avec un seul professeur documentaliste en collège, le groupe de travail documentation en a d’ailleurs conscience et a fait remonter la nécessité de créer des postes.

Il est remarqué que la hausse de fréquentation en CDI implique une hausse du nombre de personnels, M. Grès précisant que nous avons déjà aujourd’hui peu de pauses dans les journées. Le CDI est un espace de l’établissement scolaire qui accueille les élèves au maximum, et où le professeur documentaliste peut aider les élèves en difficultés contribuant ainsi à la lutte contre le décrochage scolaire ; malheureusement cela n’est cité qu’en dernier dans la page 12 du PACIFI.

M.  Lamouroux explique que ce point est en ce moment d’actualité à la DGESCO, qui travaille sur un vadémécum du learning center, et où l’accueil figure en priorité dans ce repositionnement du CDI  avec un nouvel aménagement plus performant, et donc un aménagement du temps de travail pour les professeurs documentalistes. Les Learning Centre ne sont pas une révolution mais une évolution.  Un parallèle peut être fait avec le PACIFI : il s’agit d’entériner ce qui existe déjà en donnant davantage de  cadrage à ces activités pédagogiques autour de la formation à la recherche d’information, afin de les valoriser.

 

A. Bessaï confirme cette interrogation sur notre visibilité qui devrait être plus importante ; M. Grès conclut en disant que cela reste flou et qu’une redéfinition est essentielle.

M. Lamouroux indique que sur ce point, il est intéressant de voir ce qui s’opère à l’étranger dans les CDI  afin d’évoluer en France.

 

Mme Amesland, proviseure du lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, passe à ce moment pour nous saluer ; nous la remercions vivement pour son accueil lors de nos différentes réunions de bassin.

 

Mme Lamouroux reprend la discussion en se présentant, expliquant qu’elle est Directrice académique de documentation, des services documentaires, et chargée d’études du SCEREN-CRDP de l'académie de Versailles. Elle a participé à la coordination du PACIFI et collabore depuis plus de 10 ans avec  J.-L. Durpaire (IGEN EVS et président du CAPES Documentation) ;  elle est aussi très engagée associativement, notamment en tant que membre du Comité permanent de l'IFLA Section INFOL (The International Federation of Library Associations and Institutions, ou La Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques : http://www.ifla.org/ ) qui est la seule association internationale des bibliothèques, des archives (depuis peu), et des professionnels de la documentation (l’IFLA est une fédération d’institutions et d’associations). Mireille Lamouroux y représente l’ADBS, dont elle est présidente adjointe (Association des professionnels de l’information et de la documentation : http://www.adbs.fr/ ). Pour elle, la section bibliothèque scolaire n'est pas assez bien représentée pour la francophonie, et notamment la France. Elle explique que les questions en France sur la documentation, scolaire ou autre, sont celles que d’autres se posent depuis longtemps dans le monde, d’où un travail nécessaire sur la transmission des recherches d’informations. Mais elle précise aussi que le PACIFI est une composante du métier, ainsi toute l’activité du prof doc ne doit pas être concentrée sur la maîtrise de l’information. Dans le contexte de la Déclaration de Prague, d’Alexandrie, du Cadre européen : il y a l’idée que dans le monde entier on travaille sur les mêmes problématiques avec la même philosophie et les mêmes valeurs. Il s’agit d’élever le niveau de compétence des élèves, d’avoir de la ressource.

 

M. Benassayag intervient afin d’indiquer que la vision des CDI est différente selon les générations, notamment au sujet de la place des livres, et qu’aujourd’hui nous faisons un travail d’hyper-professionnel, de technicien, et c’est une des critiques principales adressées au PACIFI même si quelques passages du texte se réfèrent quand même au livre (voir à la fin de la page 2 : « le livre gardant toute sa place à l’ère du numérique »).

M. Lamouroux répond qu’il est évident que le livre garde sa place, mais il était important de l’écrire, ce fut d’ailleurs rajouté par les relecteurs du PACIFI.

F. Lauret confirme qu’il ne faut pas diaboliser l’arrivée du numérique, et M. Lamouroux rajoute qu’en « livre plaisir » il n’existe presque rien en numérique, surtout en édition jeunesse.  Par contre,  concernant les documentaires, elle recommande d’utiliser  l’offre numérique qui existe déjà, car le numérique représente l’environnement actuel et quotidien des jeunes.  Pour elle, il ne faut pas mettre en concurrence les livres et le numérique, parce que cela risque de provoquer un rejet de la part des élèves ; il est préférable d’utiliser le numérique lorsqu'il est de qualité.

F. Lauret rajoute à son tour que la place du livre existera toujours, c’est plutôt la place du documentaliste qui reste en question.. !

M. Rousselet demande comment faire concrètement s’il y a la volonté que tous les élèves acquièrent une culture de l’information ? M. Lamouroux répond qu’il faut en discuter avec les collègues de discipline. D’ailleurs un intergroupe pour la culture de l’information (vie scolaire et disciplines) s’est créé, afin de réfléchir à la place  et à la transmission de  la culture de l’information. Celle-ci  existe bien dans les autres disciplines où il y a  déjà des éléments de formation à l'information dans les programmes. Certains professeurs -documentalistes présents indiquent que leurs collègues n'ont pas toujours le temps de les aborder. Les nouveaux collègues sont déjà bien avertis sur ce sujet même s’ils continuent d’« envoyer » leurs élèves effectuer des recherches documentaires au CDI seuls..

Certains mots du PACIFI posent questions (ex : « le professeur documentaliste organise le PACIFI, parcours de formation progressif à la culture de l’information », page 12).

M. Benassayag pose la question des moyens, et un détour est fait sur le temps de présence dans l'établissement des professeurs de discipline, que Mireille Lamouroux estime peu impliqués (vives réactions d'une partie des professeurs documentalistes présents, certains trouvant le discours caricatural). Elle donne l'exemple des pays nordiques où les professeurs sont davantage présents, et où l'enseignement est moins morcelé entre les disciplines. Pour elle le monde anglo-saxon est allé beaucoup plus vite que nous notamment sur le numérique, ils ont une approche plus pragmatique. Elle rappelle que la ressource numérique est fondamentalement différente de la ressource papier / imprimée : elle induit des modes de travail et de pensée différents (cf. Paul Mathias, inspecteur général en philosophie, http://diktyologie.homo-numericus.net/).

Pour elle, le PACIFI donne un cadre et une visibilité, pour les chefs d’établissement notamment. Il est souvent présenté lors de réunions car ils l’ignorent.

Revenant sur l’historique du PACIFI, Mireille Lamouroux explique que cette problématique de la culture de l’information se retrouve dans le monde, ainsi que les interrogations diverses sur la documentation. Les ressources numériques sont fondamentalement différentes des autres ressources traditionnelles, elles ont tout changé dans les usages, les échanges, les modes de pensée, les utilisations, etc. En France, aucun texte n’abordait encore cette partie du travail pédagogique pour les professeurs documentalistes, d’où le PACIFI, avec une envie mêlée d’un besoin de communiquer ces interrogations aux chefs d’établissements et aux enseignants.

F. Lauret indique que ce qui se profile paraît plutôt clair, notamment le fait de travailler davantage avec des moyens restant à peu près les mêmes.

M. Lamouroux réagit au ressenti d’une espèce d’exigence  dans le PACIFI, exprimée par les interventions de collègues des bassins de Sarcelles et de Gonesse, indiquant que les fiches produites ne proposent pas de compétences nouvelles ou d’activités supplémentaires à ce qu’il s’opère déjà  dans nos CDI. Le PACIFI a des exigences parfois en deçà de ce que nous faisons et est en tous cas beaucoup moins ambitieux que ce que propose Pascal Duplessis. Elle rappelle l'importance de faire attention à ce que nous faisons et de se poser continuellement des questions. Elle prend l'exemple du plagiat des élèves : elle considère que les élèves ne produisant pas  de texte à visée scientifique il est excessif de parler de plagiat car en copiant l'élève comprend. Quelques personnes ont réagi à ce propos,  estimant que justement l'élève qui "copie-colle" ne comprend pas.

F. Lauret indique ici que nous sommes déjà en questionnement permanent, notre mission de veille documentaire impliquant que nous suivons les interrogations sur le futur du  métier ; nous connaissons donc les arguments positifs ou négatifs exprimés autour de ce PACIFI. Cependant la vraie question qui se pose est celle de la prise de décisions concernant les moyens ; d’ailleurs, comment mener une réflexion en dehors de ce point central ?

M. Lamouroux confirme que la vraie question réside ici, l’IGEN EVS fait ce qu’il peut  (JL. Durpaire), mais il nous faut rester patients car actuellement certaines choses  sont en train de bouger  (entre autre ce qui concerne le temps de présence des professeurs de discipline)...  Lorsque les moyens manquent, il faut continuer d’effectuer le travail déjà mené au quotidien, le mieux possible en attendant la suite.

F. Mansotte et Y. Allexant demandent  s’il existe une échéance pour la mise en œuvre du livret de compétence, et A. Bessaï demande aussi si ce livret doit obligatoirement être intégré dans l’établissement ?

M. Lamouroux nous rassure en indiquant que pour le moment aucune circulaire n’est parue à ce sujet, mais cela est tout de même fortement recommandé.. ! Elle rappelle que le PACIFI n'a pas de caractère obligatoire, mais que le fait que ce soit un texte institutionnel lui permet d'avoir un poids non négligeable si quelqu'un veut le mettre en place.

A. Leclercq ajoute que nous travaillons déjà tous autour de ce PACIFI, plus ou moins, mais la pédagogie fait partie de nos missions et de notre travail, où que nous soyons. D’ailleurs, l’an dernier une réunion optionnelle de bassin a eu pour thème la mutualisation de nos pratiques pédagogiques (19 mai 2011), ce qui indique bien l’actualité de ce sujet !

M. Assimpah confirme, mais elle alerte sur la généralisation de cette pédagogie auprès de tous les élèves, qui pose un souci de temps et de moyens, car nous ne pouvons évidemment pas tout faire.

 

C. Gandon explique qu’elle est stagiaire cette année (a obtenu son CAPES documentation en juin 2011), donc elle suit des formations et que parmi celles-ci elle travaille des séquences pédagogiques avec des professeurs de discipline, qui à cette occasion, découvrent/apprennent à travailler en partenariat avec un professeur-documentaliste. Cette démarche est un bon début et devrait se poursuivre ensuite lors des titularisations en postes fixes. M. Assimpah amène un bémol, expliquant que même si les collègues enseignants ne refusent pas l’approche du prof doc en terme de recherches documentaires, au départ ils ne voient pas forcément les choses de la même façon. C. Gandon répond alors que souvent les collègues ont la tête dans le guidon, ils ne s’opposent pas au travail en partenariat ; d’ailleurs lorsqu’on leur explique ce que l’on peut apporter à certaines séances pédagogiques ils sont souvent d’accord. S’ils n’envisagent pas de collaboration dès le départ, c’est souvent par méconnaissance de nos compétences et qu’ils sont très soucieux de terminer le programme scolaire. F. Lauret va un peu plus loin, demandant s’il existe un module « travailler avec le prof doc » en formation disciplinaire ?

M. Rousselet signale qu’en dehors des collègues enseignants, les élèves eux non plus n’ont pas toujours le réflexe de nous demander de l’aide ou des conseils. Elle relève que certains sont aidés par leurs parents alors que d’autres non, certains ont déjà un esprit critique alors que pour d’autres cela est plus difficile, donc le PACIFI est une bonne idée mais pour un certain type d’élèves seulement.

S. Le Corvoisier enchaîne en se demandant si le PACIFI va être une arlésienne, comme l'ont été, pour elle, la politique documentaire et le B2i qui a malgré tout fêté ses 10 ans en 2010.

A. Bessaï indique avoir lu la critique de Pascal Duplessis sur le PACIFI (http://lestroiscouronnes.esmeree.fr/ ), et du coup se demande quelles approches par compétences développer, et s’il existe une arrière-pensée derrière le PACIFI ?

Mireille Lamouroux rappelle que ce texte s’adresse à tous, pas seulement aux professeurs-documentalistes, ce à quoi F. Lauret répond que si tout le monde est concerné, alors personne ne risque de s’en emparer… M. Grès nuance ce propos en signalant que lors d’inspection des collègues de discipline, il leur est parfois demandé d’expliquer ce qu’ils font en lien avec le CDI et/ou le professeur-documentaliste ; cela traduit l’importance de notre statut et de notre travail.

Mireille Lamouroux clôt ce débat en indiquant qu’il n’est pas terminé, beaucoup d’arguments sont encore à apporter, à suivre donc…. !

Après avoir chaleureusement remercié Mireille Lamouroux pour sa présence et toutes les informations et détails qu’elle a pu nous apporter au sujet du PACIFI, nous passons vers 15h30 à la deuxième partie de notre réunion de bassin : le PDMF (Parcours de Découverte des  Métiers et des Formations), pour laquelle nous recevons Morgane Dortel (Conseillère d'Orientation Psychologue au collège P. Éluard de Garges-lès-Gonesse, au lycée René Cassin de Gonesse, et au CIO de Gonesse).

 

2/ Mise en œuvre du PDMF

Le PDMF : B.O n°29, du 17 juillet 2008, http://www.education.gouv.fr/bo/2008/29/MENE0800552C.htm

Mis en place dans les établissements depuis 2009, il doit permettre aux élèves de la 5° à la terminale, grâce à une série de dispositifs, heures de T.S.O (Travail Sur l'Orientation), stages en entreprise, d'aller à la découverte des métiers et des formations, « ainsi qu'à une meilleure connaissance de soi, pour aboutir au meilleur choix d'orientation possible » .

PDMF collège = 3 thèmes, en 5e : découverte des métiers, en 4e : découverte des formations, et en 3e : découverte de soi, autoévaluation ; Morgane recommande 5 séances par niveau pour le collège.

 A priori semble difficile à mettre en place au lycée particulièrement après  la seconde.

 Le CDI peut être lieu ressource pour le PDMF ; dans les propositions d’activités, pour chaque niveau, il y a une activité proposée au CDI.

Le CDI est un lieu ressource par excellence.

Ce que l'on peut trouver dans les CDI :

-Le Kiosque  Onisep :

Le Kiosque est un concept dédié à l’orientation. Il est en place dans les établissements scolaires, au CDI, dans les CIO (Centres d’Information et d’Orientation) et les BU (Bibliothèques Universitaires). Le kiosque offre un accès direct et facilement consultable par les élèves. Il intègre les publications nationales et régionales de l’ONISEP, notamment la collection Parcours qui coûte 114 euros par an et paraît représenter le minimum pour les documents du Kiosque. Pour obtenir toutes les informations et notamment  l'installation du kiosque, son coût, il faut s'adresser à la délégation régionale de l'ONISEP (Dronisep)  au 01 53 27 22 50 ou sur le site de l’Onisep Île-de-France qui regroupe un maximum d’informations sur l’orientation ( http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Ile-de-France ). La Dronisep de Picardie est aussi une bonne source d’info (http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Picardie), ainsi que le site web du CIO de St Germain-en-Laye (http://www.ac-versailles.fr/public/jcms/cio_19911/cio).

  1. Bessaï précise qu’il est important de vérifier si les vidéos fonctionnent bien avant une séance d’orientation avec élèves, notamment sur le site web lesmetiers.net qui propose un questionnaire d’intérêt gratuit nommé « Pour quels métiers êtes-vous fait ?», http://www.lesmetiers.net/orientation/c_18048/test-d-orientation-lesmetiersnet.

Attention, M. Dortel précise bien que ces questionnaires d’intérêt représentent une base de travail et une base de réflexion, mais cela ne suffit pas dans le parcours d’orientation de l’élève.

 

-Le logiciel GPO : les tarifs vont de 125 à 528 euros selon les différentes versions; une démonstration est disponible sur le site http://www.delta-expert.com/GPO5Index.htm . Il existe plusieurs versions du logiciel GPO, le 5 est le niveau le plus bas (payant mais téléchargeable), le 2 plutôt orienté collèges.

 

-Le site Biblionisep : http://lannuaire.service-public.fr/services_locaux/ile-de-france/paris/dronisep-75120-01.html. L’abonnement à Biblionisep permet l’accès à toutes les brochures pendant un an, il contient 70 publications, et l'abonnement coûte 250 euros pour l'année.

 

-          Morgane Dortel nous parle ensuite, avec conviction, du Webclasseur :

Le Webclasseur est un outil pour l'orientation au collège et au lycée, qui s’aligne sur le PDMF, collège et lycée (intérêt : conservation de la 5e à la Terminale de tous les documents, expériences, découvertes.) : l'élève peut au cours de sa scolarité se construire un historique dans son espace personnel, chacun peut intervenir, poster des documents. Il s’agit d’un espace partagé avec des ressources déposées et un onglet « ressources Onisep ». L’accès au site est possible grâce à un code obtenu  après une demande du chef d'établissement auprès de la Dronisep. Une formation d'établissement est également prévue pour les enseignants qui le souhaitent, et le webclasseur est  intégrable dans l'ENT. L'inscription est gratuite, il est nécessaire que les PP adhèrent et fassent des séances pour apprendre à l’utiliser. On peut cibler l’information (élèves, parents, profs), les parents n’ayant pas accès à l’espace individuel de leurs enfants.

http://www.onisep.fr/Espace-pedagogique/College/Orientation/Le-kit-du-professeur-principal-de-college/Le-webclasseur-orientation-livret-personnel-de-suivi-du-PDMF

-          Beaucoup de choses existent en ligne gratuitement, il faut chercher.. !

L'intervenante a précisé à plusieurs reprises que se contenter de quelques sites fiables et bien faits est plus efficace que de chercher à avoir beaucoup de ressources différentes.

 

Morgane Dortel explique que le PDMF est organisé afin que chacun fasse selon ses souhaits, autant dans le contenu que dans l’organisation. Elle rend ainsi compte  d'un travail mené  au lycée Cassin, avec un groupe d'élèves de seconde; des affiches ont été réalisées par des élèves de Seconde sur les séries du Baccalauréat pour illustrer un forum sur l'orientation mais aussi rendre acteurs les élèves dans leur recherche de bac. L’orientation c’est aussi chercher l’information et la restituer, faire en sorte que l’info soit comprise par d’autres élèves aussi.  Les affiches ont été exposées au CDI. Elles serviront pour d'autres manifestations du même type. Le travail s'est fait en participation avec le C.I.O de Gonesse.

F. Mansotte, en collège, indique qu’elle utilise le temps du midi en accompagnement éducatif afin de travailler avec la COP et des élèves de 4° et 3°, notamment des élèves qui se dirigent vers le LP.

Morgane Dortel indique que le PDMF est encore peu exploité en classe de 5°, notamment car les COP ont une marge de manœuvre dans leur travail et font alors des choix de priorité.

 

Une sensibilisation a été faite auprès des élèves de première, au sujet de leurs connaissances de l’enseignement supérieur, car un des buts du PDMF est de préparer les élèves à choisir leur orientation en fin de Terminale, donc aller correctement chercher l’info lors de JPO (Journées Portes Ouverts), des COP, au CIO, etc. Des rendez-vous individuels libres ainsi qu'avec des classes ont été fixés. Les  retours ont été importants sur les filières générales.

JM. Douetil, collègue prof doc au LP de Montsoult, indique qu’il a aussi travaillé sur l’orientation avec ses élèves, via l’accompagnement personnalisé.

C. Gandon, du lycée JJ. Rousseau, confirme que si on intervient tôt dans l’année scolaire, via les COP notamment, cela fonctionne mieux. Donc il est important pour les élèves d’avoir le calendrier d’orientation en tête, car en lycée les choix se font généralement pour mi-mars maximum et cela arrive bien vite.. !

S. Le Corvoisier apporte un bémol à cet enthousiasme, indiquant qu’en lycée les collègues enseignants utilisent souvent l’heure de TSO afin de boucler le programme, ce qui est dommage, d’autant plus que dans son lycée un budget conséquent est réservé à l’orientation (1000 euros), et du coup ce budget risque de diminuer si les ressources d’orientation ne sont pas utilisées.

 

Une question inquiète un documentaliste de collège qui n'a pas de budget.

La réponse est : http://www.onisep.fr/ , ou http://www.lesmetiers.net/ (avec en plus des chats mensuels thématiques, un questionnaire d’intérêt gratuit en ligne).

 

Avec un budget, les dépenses prioritaires seraient : le GPO et la collection « Parcours » publiée par l'Onisep.

 

Une autre question est posée, concernant l'apprentissage.

Les réponses :

-http://www.carif-idf.org/jcms/j_6/accueil (Centres d'Animations et de Ressources de l'Information sur la Formation) organisme privé subventionné par la région et l'état.

- http://www.lapprenti.com/ : toute l’information sur l’apprentissage en France

- la revue « Objectif CAP » est envoyée par l'Onisep dans les collèges qui ont une SEGPA (Section d' Enseignement Général et Professionnel Adapté). La revue peut arriver directement dans les établissements ou être « livrée » par les C.O. P.

- les CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie) font des interventions gratuites dans les collèges pour informer sur l’apprentissage, donc ne pas hésiter à les contacter.. !

 

En conclusion Morgane Dortel nous dit la difficulté d'appliquer toutes les obligations du PDMF, principalement par manque de temps et de moyens. Le BO prévoit beaucoup de choses, mais dans les faits la majorité des établissements ne font pas tout, l'intervenante reconnaît que la charge n'est pas réaliste.

 

Dernière minute : Morgane Dortel, jointe par téléphone,  nous signale que la revue « Après la troisième » est en ligne sur le site de l'Onisep.

 

 

 

Un grand merci à :

Violaine Ruffié, Amélie Bessaï,

Amandine Leclercq, et Maurice Benassayag

pour leurs notes ayant permis de

rédiger ce compte-rendu !!

 

et un autre grand MERCI à Mireille Lamouroux et Morgane Dortel

pour leurs interventions !!

Publié dans Réunions de bassin

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